Sarah, abattue intégralement.
On ne sait pas si Sarah est morte ou vivante. Depuis mardi, date à laquelle elle a reçu huit balles, dans l’abdomen … Lire la suite
Bizarre d’attendre encore une guerre déjà commencée. Il y a déjà des dizaines de morts au Sud-Liban dans les rangs du Hezbollah, des pertes qui n’ont jamais été aussi importantes depuis 2006 (mais sont négligeables par rapport aux pertes ensuite en Syrie, qui ont peut-être durablement bougé les seuils de tolérance). Déjà des militaires, déjà des morts, déjà des milliers de déplacés, et déjà des morts familiers et proches, notamment en la personne d’un journaliste dont tout le monde avait au minimum une connaissance indirecte, celle d’un visage familier dans un certain Beyrouth – et pourtant pas encore une guerre qui se dit. Dans cette période où les confrontations en cours ont déjà duré plus longtemps que la guerre de 1967 ou celle de 1973, et désormais plus que 2006 bientôt, règne un flou bizarre. Savoir la violence et la guerre déjà là sur le sol libanais et pour une fois sentir que ce n’est pas un événement, pas du dicible, juste un fond de roulement, est une situation inédite dans un pays où tout s’écrit d’habitude par surgissements soudains. C’est aussi d’une tristesse sans nom par rapport à l’histoire du sud-Liban, terre tellement marquée par la guerre (invasion en 1978, 1982, occupation jusqu’en 2000, guerre en 2006), que des dizaines morts ou des bombardements quotidiens n’y sont même plus un événement national, mais presque quelque chose qui relèverait d’une presse régionale si elle existait dans le pays, ou bien d’un bulletin interne d’une organisation, celle du Hezbollah, dont les…
On ne sait pas si Sarah est morte ou vivante. Depuis mardi, date à laquelle elle a reçu huit balles, dans l’abdomen … Lire la suite
En exil aux USA, Souhail Chichah enseigne au Williams College. Ses recherches actuelles portent sur la théorie du capital, l’anthropologie de la … Lire la suite
Trois heures du matin . Impossible de dormir, chercher sans arrêt si des comptes Palestiniens ont posté quelque chose depuis la coupure … Lire la suite
Ce n’était donc qu’un piège. Lundi, dernière semaine de cette période, nous avons fait une minute de silence avec les élèves. Pour … Lire la suite
Le dessinateur Marsault, l’écrivain Laurent Obertone et leur maison d’édition RING n’aiment pas être contredits. Ils voudraient faire des dédicaces de leurs dessins fascistes, présenter au théâtre leurs ouvrages fascistes et éditer leurs auteurs fascistes en faisant passer cela pour du mainstream. Lorsqu’on s’oppose ou que l’on conteste, les fascistes invoquent alors la liberté d’expression. Ils voudraient pouvoir être “controversé” mais sans la controverse, choquer sans qu’il y ait de choc, imposer sans qu’on s’oppose. Mais la liberté d’expression de l’homme blessé dont les ventes d’album explosent, de l’ecrivain qui vend des centaines de milliers de livres sur la peur de l’immigré et de la maison d’édition fasciste, cette liberté d’expression a des conséquences très concrètes en terme de violence et d’oppression. Voici un petit florilège de liberté d’expression de RING, Marsault et Obertone (cliquer sur l’image pour agrandir) Merci à Tanx pour ses dessins
Dans ma mémoire politique, Robert Faurisson n’aurait pas du exister. Il n’avait rien d’extraordinaire, au regard d’autres figures importantes de l’extrême-droite et du néo-nazisme. Le négationnisme n’était qu’une branche de la haine antisémite, une forme du retournement victimaire particulièrement abjecte puisqu’elle visait cette fois à légitimer un génocide et des crimes contre l’humanité, mais tout à fait cohérente avec le récit général antisémite: ce ne sont pas les Juifs qui sont persécutés, puisqu’ils sont les maîtres du monde et les vrais bourreaux. Dans ma mémoire politique de militante d’extrême-gauche, Robert Faurisson, pourtant, est une marque au fer rouge sur ma peau militante, la marque de l’infamie, gravée pour la vie. Ces prochains jours, dans les nécrologies, on lira sans doute beaucoup de choses sur les liens entre Faurisson et les pays “arabes”, sur les complicités dont il a bénéficié en Iran. Et naturellement, beaucoup parleront du “nouvel antisémitisme” à cette occasion et de la manière dont de jeunes musulmans issus de l’immigration et de vieux nazis ont pu trouver un terrain d’entente. Issue de l’immigration musulmane, pourtant, si j’en étais restée au Coran, peut-être n’aurais-je jamais eu la honte d’avoir côtoyé, à deux périodes différentes de ma vie, des gens qui avaient trouvé un intérêt à propager le négationnisme. C’est bien l’ ancien antisémitisme européen qui a sali mon histoire militante.
Je suis ce que je savais J’y ai dansé la nuit L’esprit parfois retrouvéEt parfois c’est fini Je me raccroche
C’est un film sur des manifestations pour l’eau, en Bolivie. Des manifestations parce que quelques raclures ont privatisé la récupération
(la première partie de cette série sur le souverainisme est à retrouver ici) Après les élections présidentielles de 2022 et
J’ai toujours été attachée à la liberté de conscience. Il me semble que cette notion est fondatrice de tout ce qui confère à la vie humaine son caractère sacré et inaliénable. La liberté de conscience implique le respect de l’autre dans ses choix. Elle fonde aussi tous les principes de la démocratie et des droits humains : de l’égalité – car nous en sommes tous dotés – à la liberté – car elle en est l’essence même. Ces convictions font d’ailleurs écho à ce que j’ai compris du dieu dans lequel j’espère (bien loin des enseignements rigidifiés d’une Eglise avec qui je n’ai plus grand-chose en commun) et pour qui la liberté de l’Homme est le corollaire indispensable à la concrétisation d’un monde dans lequel l’humain serait co-créateur. Ce sont d’ailleurs ces certitudes profondes qui m’ont toujours amenée à défendre le droit à l’IVG. Je n’ai jamais pu comprendre comment on pouvait se déclarer « pro-life » et se débrouiller avec le paradoxe de se poser en protecteur de la vie humaine (y compris celle à venir) au nom de son caractère sacré, tout en lui enlevant précisément sa substance première, celle qui lui confère tant de prix ; la liberté de conscience (et donc la liberté pour les femmes de poser leurs propres choix en ce qui concerne leur vie et leur corps).
Non le PDG de Twitter n’a pas décidé seul de supprimer le compte du président US. Non les plateformes ne
Ne jamais débattre, trancher. Déserter, le monde politique est assez grand pour ne pas être contraint de faire compagnonnage même
Ile de France, fin des années 2000, dans un site de 300 personnes d’une petite entreprise qui en compte 3 en France, environ un millier de salariés en tout. L’activité, c’est de la sous-traitance pour de grands groupes. Salariat jeune, mixte, pas mal d’immigrés qualifiés, d’Afrique et du Maghreb, des 2ème ou 3ème génération comme on dit (ce qui est à la fois une assignation et un élément qui pèse). Bref, des Blancs, des Noirs, des Arabes, et pas mal de turn over. Donc des sessions de recrutement fréquentes. Dans l’une d’elle, Myriam, une précaire qui a déjà une expérience militante et se syndique très vite. Un changement d’horaires suscite un grand mécontentement chez les collègues, mais c’est un site qui ne s’est pas mobilisé depuis très longtemps, personne n’a jamais fait grève, les syndicats n’informaient guère de ce qui se passait en réunion. La section syndicale fait un premier courrier, pas de réponse. Le syndicat lance une pétition (qui permet via les échanges de nouvelles adhésions), toujours rien. Les syndiquéEs décident de faire une heure de grève et distribuent un tract pour l’annoncer plus largement. La direction propose une réunion pour en parler, justement le même jour et à la même heure que le débrayage prévu. Bon, pas de souci, la décision est prise de suspendre le débrayage, de toute façon si ça ne donne rien il est facile de relancer l’idée quand on veut. Le service planification réétudie la question des horaires, et apporte des modifications. Tout ce…
C’est un film sur des manifestations pour l’eau, en Bolivie. Des manifestations parce que quelques raclures ont privatisé la récupération
Un pote qui a monté sa boîte me dit que quatre de ses développeurs sont en grève, qu’il a jamais
Place d’Italie il y a un stand de hotdog et de brochettes, et ça sent la viande grillées et la
Ne jamais débattre, trancher. Déserter, le monde politique est assez grand pour ne pas être contraint de faire compagnonnage même un peu divergent, avec des antisémites. Il y a des dizaines d’années, un écrivain de polars, se prétendant révolutionnaire, collabora avec Robert Faurisson. Serge Quadruppani, avec d’autres fit ce choix dément et répugnant de mêler l’histoire des luttes sociales et des révolutions à celle de la négation d’un génocide. Sous la pression, il fit des années après “ses excuses”, à la Dieudonné. Les excuses consistaient à se trouver tout un tas de bonnes raisons idéologiques, à se présenter comme légèrement inconséquent, peut-être coupable de quelques excès de langage mais pour la cause, cause odieusement salie, par contre, par les salauds inquisiteurs qui reparlaient de cette “polémique” pas très centrale. Les excuses en rajoutaient dans l’ignominie. Il y deux ans, Serge Quadruppani a estimé qu’il était temps de revenir même sur ces excuses qui n’en étaient pas, et de revendiquer de nouveau la très grande valeur de sa revue La Banquise, revue où il compara, avec ses amis, le tatouage des déportés au numéro de Sécurité Sociale et les camps d’extermination au supermarché. Finalement, le bilan était globalement positif. Le site Lundi Matin a publié, ce 8 octobre 2018, un texte du même Serge Quadruppani, ” Berlin 1933 vu de la Méditerranée 2018″. Un texte qui parle de Raymond Aron, du génocide des Juifs par les nazis, sur ce ton paisible et semi-mondain de la controverse entre gens de bonne compagnie,…
Je suis ce que je savais J’y ai dansé la nuit L’esprit parfois retrouvéEt parfois c’est fini Je me raccroche
On pensait l’affaire réglée, l’histoire écrite, la messe dite. Douze ans après le livre d’Onfray, dix-sept ans après le “livre
En France, pour la majeure partie de la population, le délai de prescription des crimes est de 20 ans, celui
Soucieux de ne pas rester au chômage et motivé par l’idée de rendre service à la société grâce à mon expérience en matière d’immigration et d’interculturel, l’adresse préférée des personnes comme moi est le Guide Social. Début septembre, je repère enfin le boulot qui me correspond. Et, réciproquement, je sais que là, on a besoin de moi ! Il s’agit de l’organisme qui encadre et accompagne le processus d’intégration des personnes ayant leur statut de réfugié. Ma super-candidature a été retenue et je réussis l’examen écrit ! A ce stade, comme il était annoncé que la maîtrise de l’arabe du Moyen Orient était l’atout majeur pour l’accès à ce job, tout me porte à oser dire Hallelujah : j’aurais un chouette travail dans lequel je pourrais mobiliser mon package aussi théorique que pratique. D’ailleurs, j’ai bien mis en lumière dans ma lettre de motivation, outre mon expérience professionnelle dans le secteur, que je suis belgo-syrien avec la vocation d’être un passeur de culture. Ma famille belge et mes amis relisent ma lettre et me soutiennent avec conviction. Ma mère à Damas a fait des prières. Allez, je suis prêt pour l’entretien. La directrice est accompagnée de deux assistantes: la RH et la directrice de l’opérateur des cours de français pour étrangers à Molenbeek. Nos tables sont trop distantes. Je reçois trois sourires qui sonnent faux. Ce n’est que le calme précédant… le choc.
J’emploie pas de grands mots pour dire des choses simples, j’ai pas été suffisamment longtemps à la fac pour ça
Un texte de Yahia Hakoum Lorsque la révolution en Syrie a commencé, le changement a tout touché. Non seulement les idées et la volonté de faire tomber le régime mais aussi les liens familiaux ou d’amitié. Beaucoup de ceux qui ont été un jour des amis ne le sont plus depuis le 15 mars 2011. Par contre, j’ai rencontré des personnes merveilleuses, des Syriens mais aussi de non Syriens, ceux qui soutiennent notre cause. Parmi ces personnes, il se trouve qu’il y a un jeune homme qui a marqué ma vie à jamais. Un jeune homme pour lequel, à chaque fois que je veux écrire à son sujet, je ne trouve pas les mots pour lui faire honneur. Ce jeune, il s’appelait Amer al-Qalmouni. Bien sûr, ce n’est pas son vrai nom, et personnellement je ne connais ni son vrai prénom, ni son nom, ni son visage. Amer était un activiste dans ma région. Il était une vraie référence pour les médias arabes et une source d’informations de 2011 à 2014. Il n’a jamais accepté d’apparaître en appel vidéo. Il ne voulait pas être connu car son objectif était de servir la révolution sans aucun profit personnel. Début 2014, mon petit frère Ali a été blessé par un missile lancé par les forces du Hezbollah sur la voiture dans laquelle il était avec son ami. L’ami d’Ali est mort sur place et Ali a été blessé et brûlé partout. Il a perdu sa main gauche et son œil. A l’hôpital,…
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
La guerre est affaire de symboles. On a tendance, dans notre modernisme gavée de géopolitique pseudo-réaliste, à oublier combien la guerre est affaire de symboles. Mais en réalité, les hommes sont plus prêt à mourir pour une médaille ou un idéal que pour un pipeline. Et le nerf de la guerre ce n’est pas l’argent ou le pipeline, ce sont des hommes qui sont prêt à donner leur vie pour quelque chose. C’est parce qu’on oublie combien la guerre est affaire de symboles qu’on oublie combien la guerre est affaire de narration, de mythes, de récits qui permettent de mettre en scène ces symboles et de les rendre compréhensibles et accessibles. Même le pipeline, si réaliste, est obligé de devenir un symbole et de se mettre en scène dans le récit nihiliste d’une grande partie d’échec entre grande puissances. Le récit de « la chute du dernier bastion rebelle » est ainsi devenu, au sujet de la Syrie, un narratif privilégié qui permet, un peu à tout le monde, de raconter la guerre en Syrie en éliminant l’élément gênant de la révolution syrienne. Transformer la révolution en cause Une révolution est une force motrice de l’histoire. Elle a son narratif propre puisqu’elle écrit l’histoire. Une révolution est, sur le plan historique, le dépassement de la dialectique pour créer une nouvelle dialectique historique. Exemple concret dans le cas syrien : dépasser la dialectique Dictature / Islamiste par une exigence radicale de liberté et de démocratie pour tous les syriens. La cause c’est le symbole.…
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
La rentrée littéraire de la maison d’éditions Ring n’est jamais comme les autres : ce n’est pas seulement une question de communication de presse folklorique où des auteurs qui se revendiquent ouvertement d’extrême-droite défilent, muscles bien huilés et tatouages tendancieux bien en vue dans des décors apocalyptiques. Ce n’est pas seulement une question de choix éditoriaux « punchy » et volontairement trash ; même si l’attrait pour la publication de textes de tueurs en série, par exemple, peut légitimement interpeller, dès lors qu’elle est faite sur le même mode que celles des polars. Dans le premier cas, les victimes existent réellement. Ce n’est pas seulement une question de débat démocratique sur les conséquences de la publication de BD mettant en scène un néo-nazi tabassant répétitivement des féministes, des gens de gauche, des issus de l’immigration ou des personnes homosexuelles, lesbiennes ou trans, ce qui est le cas de l’ensemble de l’œuvre de Marsault. Ou de délires non sourcés sur le Grand Remplacement, alternant avec l’éloge à peine masqué du terrorisme d’extrême-droite, ce qui est l’essentiel de l’ « œuvre » de Laurent Obertone. Chez Ring, les actes vont avec les mots. Au mois de décembre, Marsault passera en procès pour avoir appelé à harceler une militante féministe en août 2016 sur sa page publique. Un déferlement de violence verbale mais aussi de menaces concrètes avait suivi, déferlement rassemblant des centaines de militants et de sympathisants d’extrême-droite. Marsault, bien loin du moindre regret, a continué depuis 2016 à multiplier les sorties…
Cher.e militant de gauche, Dans une semaine, Le Pen est non seulement donnée gagnante du 1er tour des élections présidentielles,
Un peu de contexte Soyons honnêtes, j’ai toujours eu un problème avec Stéphane Bourgoin. Comme n’importe quelle personne francophone
C’est un livre pour les idiots utiles de la tyrannie des minorités. Un livre pour les bisounours déconnectés et has
Caritas est un ONG spécialisée dans l’aide humanitaire, d’inspiration catholique (en France c’est le « secours catholique »). La profondeur de ses liens avec l’Eglise varie d’un pays à l’autre. D’une relative indépendance en Belgique à une très grande imbrication dans d’autres pays. En Belgique, l’association est vue comme un pilier dans les grandes ONG belge d’aides humanitaires. Ils font par exemple partie du consortium 12-12 visant à des récoltes de fonds d’ampleurs pour des évènements d’ampleurs (ex : le tremblement de terre en Haïti). A ce titre, ils ont un positionnement qui, d’habitude, vise à s’en tenir à l’humanitaire quand il s’agit de prise de position publique. Pourtant une rapide recherche sur leur site tend à montrer une tout autre image lorsqu’il est question de la Syrie. Début décembre 2016, l’offensive gouvernementale visant à reprendre Alep bat son plein. Les quartiers aux mains de l’opposition sont soumis à un déluge de feu de la part des aviations russe et syrienne. Les morts se comptent par dizaines tous les jours. Les analyses des ONG spécialisées sont sans appel sur l’origine de ces destructions : ce sont bien les forces gouvernementales qui sont responsables de l’écrasante majorité des victimes. Mais à Caritas, on préfère ne pas parler de cela. On va plutôt publier le témoignage d’un membre de Caritas Syrie qui vit à Alep ouest. Celui-ci insiste sur le fait que les violences touchent autant les zones gouvernementales que les zones de l’opposition. C’est évidemment faux, comme le montre déjà à…
Entre le 23 avril 2020 et décembre 2021 s’est tenu, pendant 105 jours à Coblence en Allemagne, le procès d’Anwar
En ce jour du 11ème anniversaire de la révolution syrienne, il est important de rappeler que le massacre de civils
Il y a dix ans, c’était le début de la révolution syrienne. Une révolution universelle comme toutes les révolutions et
On n’avait rien compris à Marsault… On croyait que c’était un viriliste qui se déchaîne particulièrement sur les femmes qui osent lui tenir tête et appelle à les harceler, un suprémaciste nostalgique du IIIème Reich, et qui fait des dessins pour propager et libérer cette haine et cette violence. Et non, c’est un petit cœur tendre, qui voulait juste vendre ses planches originales au BHV du Marais pour donner les sous à sa copine qui bosserait au MacDo en faisant ses études, et maintenant il ne peut pas parce qu’encore une fois, nous avons signalé au BHV à quelle idéologie et à quelles pratiques ils allaient permettre de se faire de la pub et de l’argent. Ce n’est pas encore tout à fait ça pour l’égalité entre les femmes et les hommes, Marsault, un petit effort. L’indépendance financière est un des plus anciens combats des femmes, toujours d’actualité.
Cher.e militant de gauche, Dans une semaine, Le Pen est non seulement donnée gagnante du 1er tour des élections présidentielles,
Un peu de contexte Soyons honnêtes, j’ai toujours eu un problème avec Stéphane Bourgoin. Comme n’importe quelle personne francophone
C’est un livre pour les idiots utiles de la tyrannie des minorités. Un livre pour les bisounours déconnectés et has
Cette lettre ouverte de Luke Turner, artiste, menacé par l’internationale terroriste brune pour avoir créé une oeuvre s’opposant à Donald Trump a été publiée initialement sur son site, le 4 septembre 2018. . L’art est un champ de bataille comme un autre face à l’extrême-droite, et certains payent chers leurs combats, dans leur travail et dans leur chair. Luke Turner n’est pas seulement la cible des suprémacistes blancs à travers le monde, il est aussi la victime de la lâcheté, de l’indifférence voire de la complaisance vis à vis de l’extrême-droite. Nous ne laisserons pas faire, nous ne les laisserons pas faire taire. “J’écris, avec regret, pour rendre public mon retrait de la participation à la Biennale d’Athènes de 2018, et pour en exposer les raisons. Mon retrait est dû à l’incapacité collective des organisateurs à prendre des mesures décisives contre le comportement abusif d’un autre artiste invité et à sa campagne de dénigrement et de harcèlement des individus qui luttent contre le fascisme et l’antisémitisme, en particulier dans le monde de l’art.
Je suis ce que je savais J’y ai dansé la nuit L’esprit parfois retrouvéEt parfois c’est fini Je me raccroche
On pensait l’affaire réglée, l’histoire écrite, la messe dite. Douze ans après le livre d’Onfray, dix-sept ans après le “livre
En France, pour la majeure partie de la population, le délai de prescription des crimes est de 20 ans, celui
Cet article date du 20 octobre 2015 et a initialement été rédigé à l’attention de lecteurs libanais; l’auteure assume le fait que les propos soutenus s’appliquent à d’autres sociétés. Le Liban présente un retard important de l’âge moyen au premier mariage, qui est de 29 ans pour les femmes et 32 ans chez les hommes. Ces chiffres sont les plus élevés du monde arabe et comptent parmi les plus élevés du monde. Les Libanais restent donc plus longtemps célibataires qu’ailleurs. A quoi cela est-il dû ? Cette enquête s’appuie sur des statistiques démographiques, des études sociologiques et des témoignages de célibataires de 35 à 50 ans, issus de différents milieux, professions, communautés religieuses (chrétiens, musulmans, druzes).
Bizarre d’attendre encore une guerre déjà commencée. Il y a déjà des dizaines de morts au Sud-Liban dans les rangs
La vie en Afghanistan est complètement différente de ce qui est montré dans les médias grand public, nationaux et étrangers.
A. me dit : “tu es racisée parce que tu es juive, et d’ailleurs tu n’es pas blanche.” l’injonction actuelle à
Ce dimanche, mes camarades belges ont eu la gentillesse de m’emmener à la Librairie-Galerie Brüsel, celle qui a accueilli Marsault. J’admets, c’était une librairie comme les autres. Un endroit que tu penses a priori paisible et intelligent, à cause des livres .. Je voulais visiter en entier, mais la lutte est aussi affaire d’émotions, évidemment. La peur, brusquement, irrationnelle, l’image mentale qui s’impose: celle des néo-nazis qui nous écrivent à d’autres et à moi, bestiaux et grotesques, mélangés au public tellement ordinaire des librairies, et de Marsault entre autres. Tu ne le croirais pas mais certains aiment aussi des livres de gauche et même ¨Petit Ours Brun. Alors finalement, j’étais une victime un peu apeurée des néo-nazis.Du coup, c’est comme ça que je me suis présentée au type ordinaire derrière le comptoir qui était bien libraire pas salarié précaire. Je lui ai demandé avant, je suis communiste aussi, je ne fais pas chier les salariés précaires, par contre les ex-ouvriers dessinateurs d’extrême-droite, oui. Je précise, vu la brusque ferveur prolétarienne de Marsault, va jouer l’exploité dans le Figaro, toi.
Cher.e militant de gauche, Dans une semaine, Le Pen est non seulement donnée gagnante du 1er tour des élections présidentielles,
C’est un livre pour les idiots utiles de la tyrannie des minorités. Un livre pour les bisounours déconnectés et has
Le 25 avril dernier, des propos négationnistes ont pu tranquillement être prononcés dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale. Ces propos sont
Le dessinateur Marsault enrage depuis l’annulation de son exposition dans la galerie Art-Maniak, après que celle-ci ait été mise devant ses responsabilités par des féministes qui y avaient exposé il y a peu. Après avoir ciblé la dessinatrice Tanxxx pour la livrer à la meute fasciste de ses fans, c’est Laurent Obertone, une autre icone de la violence fasciste qui vient en renfort de Marsault en ciblant notre camarade Nad Iam qui appelait à manifester contre toutes les tribunes offertes aux fascistes en général et à Marsault en particulier et ce sont maintenant l’entourage neo-nazi non plus de un mais de deux « artistes » fasciste qui s’attaquent aux militantEs (Nad Iam en premier lieu et tous ceux qui ont acquiescé publiquement à cet appel). Nouvel échec des pourfendeurs de la bienpensance et apologistes du IIIeme Reich, c’est Obertone qui se voit annuler l’événement qu’il projetait de faire au théâtre de l’Atelier. C’est alors Ring, la maison d’édition des deux auteurs aux abois, une des plus prestigieuses maison d’édition fasciste de France, qui multiplie les communiqués appelant, sous couvert de victimisation, au harcèlement ciblé des militantEs!
Dans la mémoire des issus de l’immigration néo-coloniale, il est difficile de savoir si subsiste notamment chez les plus jeunes
Le 25 avril dernier, des propos négationnistes ont pu tranquillement être prononcés dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale. Ces propos sont
Oliver Hilburger est un salarié de longue date des usines Daimler de la région de Stuttgart (environ 22 000 salariés
Sous couvert de pluralité artistique, la galerie Art-Maniak est un lieu à l’inquiétante programmation “éclectique”. Après avoir exposé les oeuvres du collectif féministe Artémisia, la galerie s’offre une rentrée bien brune en exposant le propagandiste du fasciste Marsault. Une petite sauterie qui aurait pu passer inaperçue, si une immédiate mobilisation ne s’était pas faite entendre. Après avoir dans un premier temps rejoué le couplet de la séparation de l’artiste et de ses idées pour s’en laver les mains, la galerie annule enfin et le nostalgique du IIIème reich se vexe. Beaucoup. Dans un post vengeur sur facebook, il tance ses détracteurs et s’attaque notamment à Tanxxx, entre autres artiste non-chevalière des ars et des lettres, qui a été de celles et ceux qui ont dénoncé publiquement l’exposition . N’étant pas à sa première campagne de harcèlement, il déchaîne sa fanbase en lui adressant un post Facebook où il en vient même à la caractériser de “sataniste”. Argument imparable car oui, Tanxxx a peut-être tout simplement envoûté la galerie pour saboter l’exposition ? D’ailleurs, il semble que la dessinatrice n’est pas isolée car les djinns, les dibbouks et autres demons sont et seront partout avec leurs pieds fourchus pour dégager la saloperie et ses complices galeristes ou pas. Nous vous invitons à mettre la galerie face à ses responsabilités, en lui envoyant, par exemple, le message suivant dans les commentaires de sa page Facebook. Bonjour, Vous aviez choisi , en toute conscience d’exposer l’auteur d’extrême-droite Marsault dans votre galerie. Vous saviez…
Le 25 avril dernier, des propos négationnistes ont pu tranquillement être prononcés dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale. Ces propos sont
Oliver Hilburger est un salarié de longue date des usines Daimler de la région de Stuttgart (environ 22 000 salariés
Communiqué de Lignes de Crêtes du 22 janvier 2019 et mise à jour du 3 février 2019 Ce 18 janvier
Analyse d’un désastre venu d’une ONG qui cherchait à tirer profit de la lutte contre les réseaux russes et qui les a, au final, considérablement renforcés. Retour sur l’origine du délire. Nous sommes en pleine affaire Benalla qui est déjà un matériau politique extrêmement complexe à manier. Le garde du corps du président qui a pour passe-temps de tabasser du gauchiste, une manif-traquenard lancée à la Contrescarpe après un 1er mai qui rappelait les pire moments vallsistes, le délire de toute puissance des macronistes et leur mépris absolu du mouvement social, l’alliance de l’opposition Les Républicains, Rassemblement National, France Insoumise (aucun franchement hostile à Poutine)… On est déjà dans du potentiellement explosif (et en fait du largement explosé). Et là, Eu DisinfoLab a l’idée géniale de commencer à faire du teasing sur une étude encore non-existante et qui révèlerait qu’il y aurait eu gonflage numérique sur l’affaire Benalla.
Ce 26 mai 2020 dans le royaume de Belgique, Véronique de Keyser, ancienne parlementaire européenne pour le parti socialiste, ancienne
« Des malentendus. » C’est ainsi que Macron a décidé de nommer les violations, crimes de guerre, annexions, soutiens de partis d’extrême
La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. C’est grâce à cette définition de Clausewitz que l’on
Depuis quelques jours, j’ai décidé que le pôle nord serait à 50.034°N, 19.180°E. Je crois que nous sommes plusieurs à avoir observé ce changement dans nos boussoles intérieures parmi ceux du voyage vers la Pologne. Il y avait pour ce voyage 36 élèves volontaires qui ont consacré quelques jours de leurs vacances à nous emmener, mes deux collègues et moi, jusqu’à Auschwitz et Birkenau. Oui, ce sont bien les jeunes qui nous ont emmenés et non le contraire. Oh, bien sûr, un de mes collègues s’était chargé de l’organisation, des coups de téléphone, des réservations, des réunions de préparation, des assurances, des autorisations, du calcul et de la gestion du budget… mais ce sont ces jeunes de 17 ou 18 ans qui nous ont emmenés et qui ont donné du sens à ce qui n’en avait pas. Car Auschwitz n’a pas de sens. Il n’y a d’ailleurs pas de place décente pour les mots, la théorie, le rationnel et les explications en sortant d’un tel voyage. On ne commente pas Auschwitz. On ne raconte pas sa visite entre la poire et le fromage. En dehors des témoignages précieux de ceux qui y ont vécu l’horreur et qui humanisent l’Histoire, en dehors du savoir historique et des recherches d’experts qui attestent de l’horreur, il me semble indécent d’en parler. Même pour contrer le négationnisme. D’ailleurs, le négationnisme ne se raisonne pas puisqu’il est un choix politique et idéologique et non un aveuglement de l’ignorance. D’ailleurs, le négationnisme ne se discute pas…
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
A toutes les personnes antivaxx,sincères et pas fascistes que j’ai croisées en ligne et dans le triste réel de cet
Suite à la commémoration de gauche radicale, organisée pour les quinze ans de l’assassinat d’Ilan Halimi, Lignes de Crêtes a
Première conversation. Un militant, salarié d’un établissement du secteur public où ça bouge quand même un peu, explique que s’il devait reprendre le boulot à plein temps, il rentrerait très vite dans la gueule de tout le monde, à commencer par ses collègues parce qu’il n’en peut plus des gens résignés et par les encadrants, le premier qui vient lui dire quoi que ce soit, il va être bien reçu. Deuxième conversation. Une militante explique que dans un magasin où elle va régulièrement et où sa sœur est employée, elle a récemment discuté avec un salarié, qui lui dit être chef de rayon, gérer l’approvisionnement, les autres salariés du rayon et précise, sachant l’engagement syndical de son interlocutrice, qu’il est contre les syndicats dans le magasin. Malgré cette sortie provocatrice, la conversation se poursuit sur les conditions de travail de l’une et l’autre. Le chef de rayon en vient à donner son salaire : 1500€. La militante syndicale lui dit alors gagner bien plus, sans « responsabilités » d’encadrant, simplement en remplissant des chariots, parce qu’elle est dans un secteur où il y a (encore) une bonne convention collective. Quelques jours plus tard, la sœur de la militante syndicale lui dit que le chef de tel rayon voudrait lui parler, sur des questions de salaire, sur la future mise en place du CSE… Les exemples viennent du milieu syndical, mais les deux démarches pourraient se retrouver dans d’autres cadres militants. Ce n’est pas une question d’étiquette, les deux militants sont du même…
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
Début septembre, nous sommes allés faire un tour du côté d’Israël, voir et comprendre ce qui se jouait là bas
C’est un film sur des manifestations pour l’eau, en Bolivie. Des manifestations parce que quelques raclures ont privatisé la récupération
La crise qui secoue la France Insoumise est certes une crise de pouvoir et de maîtrise des moyens du parti. Une crise de personnes aussi. Mais elle ne saurait se résumer, ni même s’expliquer uniquement par les aléas de la vie politique concrète sous un régime de démocratie parlementaire. Elle est bien une crise de fond, une crise de sens. Elle est le moment de la croisée des chemins sans retour possible en arrière. Profondément, elle est européenne et ce n’est pas un hasard si elle explose publiquement au moment de la constitution des listes pour les élections au Parlement européen. La victoire des fascistes en Italie a déterminé son explosion. Jusque là, en Europe, l’extrême-droite avait pris le pouvoir dans de nombreux pays. Ses similitudes de fond sur des thèmes précis avec une partie de ce qui fut considéré comme la gauche radicale étaient certes importantes: nationalisme exacerbé au nom de la défense du petit peuple, dénonciation du « complot des élites mondialistes » avec les mêmes cibles, comme Georges Soros, relents antisémites et/ou islamophobes, défense ou complaisances avec des dictatures comme celle d’Assad au nom de l’anti-impérialisme qui épargne toujours Poutine, discours anti-scientifique notamment sur les vaccins. Les points de convergence étaient nombreux. Le principal d’entre eux était évidemment la dénonciation de la démocratie bourgeoise comme le principal ennemi à abattre, le « vrai » fascisme qui impliquait pour une partie de la gauche radicale, une posture d’affrontement permanent avec les antifascistes. Mais en Italie, le Rubicon a été franchi. La prise…
On a voté pour le même candidat au 1er tour au moins pour une raison commune : contre le néolibéralisme
Donc une nouvelle revue “de gauche” entend disputer à Onfray le retour de la Nation. Dernier né d’une demi douzaine
C’est l’histoire d’une rencontre, entre une Insoumise tendance islamophobe et un antisémite tendance nazi, soutien de Daesh. Entre Sophia Chikirou,