"Je n'ai pas vécu la liberté, mais je l'ai écrite sur les murs" (la révolution syrienne)

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Médias

La controverse Substack et Le modèle économique de la Gauche Raciste, Vol.1

in Médias etc. by

La pensée réactionnaire française et la gauche raciste tricolore, est obsédée par l’invasion de théories “venues des Etats Unis”. Des théories du genre, de l’antiracisme, du multiculturalisme, tout cela viendrait des campus universitaires américains, s’infiltrerait dans nos universités par le biais des islamo-gauchistes et détruirait insidieusement la France. Ces croyances sur l’américanisation sont assez commodes pour la gauche raciste, les souverainistes et les réactionnaires anti-antiracistes et autres obsédés du complot Woke. Celà permet d’expliquer comment font les Arabes pour affaiblir la grande Nation de France alors qu’ils sont clairement des inférieurs civilisationnels aux yeux de la gauche raciste, privés de laïcité et d’universalisme: ils sont aidés en fait par les campus américains. On peut aussi renouer avec les vieux mythes antisémites d’une cinquième colonne actionnée depuis l’étranger. On peut même comme certains souverainistes, recycler le fond de pot sur l’Empire contre la Nation. Tout cela est très commode mais c’est aussi une réaction à une réalité : le mouvement anti-raciste américain est celui qui a permis, par ses luttes acharnées, et au prix de morts, de se débarrasser de Donald Trump qui était l’avant garde du fascisme réactionnaire dans le monde. La résistance américaine au fascisme, incarnée dans le mouvement Black Lives Matter, est quelque chose qui a inspiré outre Atlantique et que l’on a envie d’imiter. Et ce phénomène d’émulation inquiète en France les tenants de la ligne de la gauche raciste, souverainiste et Printemps Républicain modéré ou radicaux, convaincus que « la gauche doit parler aux électeurs de Trump et…

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La Start-up Nation insoumise, itinéraire rouge-brun d’un patron de lui même

in Instants by

Nous allons vous raconter une fable. Celle d’Alexis Poulin, un entrepreneur de lui-même, lobbyiste de la startup nation qui a fini par découvrir grâce à la télé insoumise, son reflet rouge-brun et par en tomber amoureux et finir tout ensemble chroniqueur sur Boulevard Voltaire et vendeur de chatbot à l’INPI. Son parcours est déroutant car il n’est pas un militant. Il ne tient pas cette conviction, même rouge-brune, qu’il porterait envers et contre tout, qu’il aurait conservé même dans les pires périodes et au prix de la perte d’amitiés sincères. Il n’est pas non plus cet apparatchik qui aurait patiemment gravi, compromission après compromission, les échelons de son mouvement et qui, de trahisons en alliances aurait fini par avoir un poste d’où mettre en pratique ses convictions. Il n’est pas possible, avec Poulin, d’avoir l’affrontement politique sur des bases politiques et c’est ce qui rend sa pratique rouge brune encore plus nocive car presque insaisissable. Il vend du rouge-brun comme il vendrait des oranges, de la critique des conflits d’intérêts des lobbys de la startup nation aujourd’hui comme il vendait hier très exactement ce qu’il critique aujourd’hui. C’est ce problème qui fait perdre tout repère dans la compréhension du personnage et de ce qu’il incarne et qui impose la fable qui va suivre afin de reconstituer un peu le personnage afin de mieux pouvoir le contrer, car un activiste rouge-brun biberonné à le Média et qui oscille entre Boulevard Voltaire, Sud Radio et Russia Today, pour vendre des pièces de…

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Le nom Rothschild dans la campagne présidentielle

in Chroniques du déni by

Le texte « Le nom Rothschild dans la campagne présidentielle » fut écrit en février 2017 et se trouva refusé de manière indirecte, car tout simplement ignoré, par le journal Libération, ainsi que par le Monde. Très peu de personnes semblaient alors sensibilisées par l’accroit de l’antisémitisme pendant la campagne présidentielle, et beaucoup en revanche participaient à sa vulgarisation, ou alors faisaient semblants de ne pas reconnaître son visage. Nous jugeons que cela est encore le cas, voire même que nous assistons à un antisémitisme de plus en plus propagé et assumé. Notamment avec les Gilets Jaunes employant le symbole antisémite des « Rothschild » pour appeler à la démission du président, associé depuis la campagne présidentielle à Emmanuel Macron (« Les Rothschild ne sont pas les bienvenus ici »; « président Rothschild » ou les appels de plus en plus récurrents à s’attaquer à la “loi Rothschild” qui serait la cause des malheurs économiques du pays). Certains Gilets Jaunes manifestent même main dans la main avec l’extrême droite, notamment avec Hervé van Laethem (mouvement Nation) et Udo Foigt (NPD) de l’ultra droite Allemande, comme le 8 févier 2019 devant la banque Rothschild à Bruxelles: “C’est une bonne chose de mener une action ici devant les bureaux de la Banque Rothschild, car cette banque est emblématique du combat que doivent mener les gilets jaunes contre le pouvoir de l’argent. D’abord car rappelons qu’Emmanuel Macron a été (est toujours?) un employé de cette banque.” Ce même Udo Foigt, membre de parlement…

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La haine des médias et des minorités, impasse des obsessions contemporaines

in Instants by

L’actualité semble ressasser en boucle un même récit: En France, au Brésil, aux Etats-Unis, tous les faits marquants de ces dernières semaines semblent épouser des méandres semblables. Car il s’agit bien d’un climat politique désormais transnational, mariné d’obsessions qui ont envahi le débat public depuis l’entrée dans les années 2000. Parmi ces obsessions, qui sont le fruit de discours politiques construits, la haine des médias et celle des minorités sont sans doute celles qui structurent le plus la parole politique et citoyenne.

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Critique à chanter du film “les nouveaux chiens de garde”

in Révolution by

Critique, à chanter sur l’air de l’Hatikvah, du film “les nouveaux chiens de garde” Documentaire – France – 2011 – 104 min – 1.77 – Dolby Stéréo SR – 35 mm et numérique – Couleur – Visa n° 119 070 Les policiers ont tout à fait le droit de faire des films. Je ne citerai pas leur nom. Ils ont le droit de faire une oeuvre qui n’est qu’une succession de fiche de renseignements sur les activités des journalistes et experts du petit écran.

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Non, il n’est pas possible de séparer la « critique des médias » de la défense de Bachar al Assad

in Médias etc. by

La crise qui vient de s’abattre sur Le Média est assez symptomatique et aussi un révélateur de ce qu’est la critique des médias. Le Média et sa ligne éditoriale sur la Syrie n’est pas un accident de parcours mais une tentative courageuse de traduire la critique des médias en actes. Et il n’a pas démérité, il est un pur produit de la “critique des médias” et de ce qu’elle est destinée à produire.

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Médias alternatifs

in Médias etc. by

C’est vraiment amusant, cette arnaque sémantique, parce que finalement c’est un peu la seule de nos ruses de militants qui voulaient devenir modernes qui a fonctionné. A la fin des années 90, c’était horriblement has been, d’être genre militant révolutionnaire classique. Bon déjà, on avait eu la chute du Mur de Berlin. C’était pas seulement l’effondrement des staliniens, c’était l’effondrement tout court, la révolution ça ne faisait pas rêver. Et en plus, on avait Robert Hue ou des trucs comme ça. Les anarchistes, c’était pas mieux, les gens aimaient bien le style mais bon après de là à militer sur la base de révolutions ratées y’a 70 ans, bon. Non, militer c’était un gros mot. Ringard et suranné. Comme “journal militant”, Comme “parti” ou “organisation”. Il fallait plus dire ça. Il fallait dire ” réseaux” , “coordination”, “activiste”. Et “alternatif”. Gommer la notion de conflictualité, d’opposition, non , fallait être vecteur d’agitation et de cogitation, tu vois. Entre individus totalement libres et indépendants, pas de rapports de pouvoir, mais non, mais non. Donc du coup, hors de question de faire un “site militant”. Ben non, “média alternatif”. Objectif, neutre, indépendant. Surtout que les gens croient pas s’engager avec toi, hein.

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A quoi servent les Fake News?

in Médias etc. by

Fondamentalement à quoi servent les « fake news » ? A quoi servent les « news » en fait ? A créer du lien social. D’un point de vue fonctionnel, les news ça ne sert à rien d’autre. On ne va pas soudain changer de vie en apprenant une nouvelle. Par contre, on va en parler au café ou au boulot « tu as vu ? – oh ouais c’est terrible – oui, en effet ». Autour d’une news, on échange, on partage, on témoigne de son attachement à certaines valeurs auprès d’un autre humain qui va répondre positivement ou négativement. En partageant une nouvelle avec ses semblables on crée la société démocratique en réalité qui existe principalement dans ce genre de partage. On vote une fois de temps en temps mais tous les jours on va échanger avec les autres sur le pluralisme de la société : « tiens tu as vu y’a des gens dans la société qui croient que la terre est plate – oui c’est fou dans quel monde on vit… » : c’est en partageant des news qu’on se rend compte des valeurs partagées, de l’existence d’autres groupes sociaux avec d’autres valeurs, de la pluralité des points de vues etc. Ce principe non-fonctionnaliste fait qu’il est difficile, dans nos sociétés capitalistes, de comprendre à quoi peut bien servir une news et à quoi les médias servent en général. Ca produit rien d’autre que du lien social ? Mais ça sert à rien !? D’où une…

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