Riposte antifasciste : refuser la confusion, nommer l’ennemi
L’inversion des valeurs a longtemps été l’apanage de l’extrême droite : « l’humanisme c’est l’effondrement de la société, le racisme c’est contre les blancs, … » Avec l’islamo-gauchisme, cette inversion des valeurs est devenue le credo de la Macronie et d’une partie de la gauche. Trump dit « le danger c’est antifa ». La Macronie veut dissoudre l’antifascisme. Et à gauche les alliés du pouvoir crient au confusionnisme lorsque l’on dénonce la fascisation de l’Etat français. Voici donc comment se dessine un continuum rose brun qui ne dit pas son nom. Défendre Macron contre Trump. Défendre le macro-lepenisme contre l’antifascisme. Ce texte propose une lecture critique de l’agenda anti-antifasciste de la gauche de gouvernement. Il rappelle les faits marquants de la fascisation à la française. Et il « sonne l’alarme » pour lutter contre l’oppression et défendre toutes ses victimes. Ici et maintenant. 1-La gauche de compromission, alliée du tournant autoritaire macroniste… Ces derniers jours, on entend la gauche de compromission (Place Publique, PS, unionistes) s’en prendre aux antifascistes et à la gauche radicale, et délégitimer notre parole lorsque l’on demande la destitution du régime macroniste pour ce qu’il est : un régime autoritaire qui applique des idées d’extrême-droite. Elle avait déjà amorcé la manoeuvre lors de la campagne de dénigrement du mouvement du 10 septembre, qu’elle avait largement orchestrée et relayée. Il s’agissait alors pour elle de faire taire un mouvement populaire qu’elle ne comprenait pas, et qui échappait à son propre agenda, selon le vieil adage « Maîtriser ou mater ». Cette campagne s’appuyait…