"Je n'ai pas vécu la liberté, mais je l'ai écrite sur les murs" (la révolution syrienne)

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Kurteas

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Alger 1957: racines françaises de la guerre contre le terrorisme, entretien avec Fabrice Riceputi

in Entretiens/Mémoires Vives/suprémacisme blanc by &

Nadia Meziane pour Lignes de Crètes : Bonsoir Fabrice, merci de nous accorder cet entretien. On va peut-être commencer par ta présentation, que tu nous racontes, peut-être, comment tu as choisi ce sujet précis qu’est la guerre d’Algérie, ce qui peut paraître évident à des jeunes étudiants aujourd’hui avec les études décoloniales et toute cette profusion de travaux qu’on peut avoir en Europe, mais aussi ailleurs, sur le sujet mais qui ne l’était pas forcément il y a encore quelques temps. Fabrice Riceputi : Alors c’est une question qu’on me pose souvent mais à laquelle j’ai un peu de mal à répondre simplement. Alors d’abord, moi, je ne suis pas un universitaire : j’ai fait pas mal de choses avant de me remettre à la recherche historique. J’ai été prof dans le second degré ; j’ai été militant syndicaliste et puis il se trouve que j’ai été l’étudiant de Pierre Vidal-Naquet qui est l’historien français qui a vraiment fait un énorme travail sur la guerre d’Algérie. Je n’ai pas pu poursuivre la recherche à ses côtés en particulier, je suis devenu prof parce qu’il fallait manger et  je me suis remis sur le tard à tout ça , il y a une grosse dizaine d’années par le fait d’un certain nombre de rencontres, un peu de hasard, mais aussi parce qu’en tant que militant antiraciste et historien j’ai toujours bien perçu la connexion entre la problématique de l’histoire coloniale et l’héritage du racisme aujourd’hui. Je me suis plongé d’abord dans cette histoire de…

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Marco Koskas, ami des génocidaires là-bas, incitateur au meurtre de gauchistes ici.

in Chroniques de la violence brune/islamophobie/Médias etc./suprémacisme blanc by &

De l’extrême-droite israélienne à l’extrême-droite française, de la haine des musulmans à l’adhésion au génocide des palestiniens, de la plume à la balle, plongée dans l’univers idéologique de Marcos Koskas, celui qui appelle à tuer tout mélenchoniste.   Marco Koskas est un écrivain franco-israélien installé à Tel-Aviv depuis 2012. Il déteste les palestiniens et il le dit sans détour dans Tribune Juive, journal pro-Netanyahou auquel il contribue régulièrement : « Ils déambulent dans nos rues et sur nos plages, sans la moindre inquiétude, les femmes couvertes de la tête au pied comme des momies dans un film gore, et les hommes ventre à l’air, bedonnant et transpirant. »[1]. Au-delà des palestiniens, il hait tous les musulmans « des va-nu-pieds armés de pétoires » vivant dans des « pays pauvres et arriérés ». Pour lui, de la Palestine jusqu’en Afghanistan, ils seraient tous mus par une cruauté intrinsèque et fédérés par une seule chose : « leur xénophobie tribale »[2]. Si son islamophobie s’ancre intellectuellement dans la lecture de Bernard-Henri Lévy, Georges Benssoussan, Houellebeq et Onfray[3], politiquement, Marco Koskas est aussi proche de Netanyahou que de Zemmour. Bien sûr, il reproche à ce dernier d’avoir « dit des conneries sur Pétain » et d’avoir cité Maurras et Barrès. Mais il ajoute aussitôt qu’il ne faut pas le fuir comme la peste. Et surtout il étrille les juifs bien-pensants et bien lotis qui seraient contre Zemmour et ne diraient rien contre « Méluche l’Embrouille », ce pourfendeur des juifs pour plaire aux musulmans. Pour lui, mieux vaut un «…

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