Françoise Morvan est une lanceuse d’alerte. Son combat rejoint celui de Lignes de Crêtes contre les forces redoutables et obscures qui minent nos sociétés démocratiques, contre le fascisme la haine de l’autre, le machisme général qu’elle subit depuis les débuts de son combat, le souverainisme qu’il soit d’extrême droite, de droite ou de gauche.
Le régionalisme breton, sa néoculture, ses revendications autonomistes, ses alliances avec les mouvements séparatistes et leurs exigences linguistiques ou culturelles ne relèvent pas d’un doux folklore. Ils représentent l’héritage de la haine de la République née après la Révolution de 1789, ils s’appuient au 19e sur les forces royalistes légitimistes les cercles cléricaux puis au début du 20e sur les cercles maurrassiens antisémites, enfin sur les fascistes et les collaborateurs nazis admirateurs du IIIe Reich pendant la guerre. Le drapeau noir et blanc qui symboliserait l’attachement au « peuple breton » son folklore et sa langue fut créé par Morvan Marchal druide antisémite fondateur du groupe Breiz Atao qui allait incarner la collaboration avec l’Allemagne nazie des séparatistes bretons.
Maintenant tous les partis politiques soutiennent le régionalisme breton et ses instances industrielles, commerciales culturelles comme l’institut de Locarn tout puissant, au mépris des renoncements catastrophiques pour l’environnement comme lors du mouvement des bonnets rouges en 2013. Françoise Morvan est très seule et très exposée, toujours censurée en Bretagne, elle continue cette lutte avec quelques rares soutiens, mais les médias nationaux s’effacent devant la puissance des régionalistes et leurs menaces. Nous devons la soutenir, son livre le monde comme si vient d’être réédité chez Babel Actes sud, elle écrit sur son blog (accessible ici). Françoise a répondu longuement à mes questions pour Lignes de Crêtes.
Hélène de Gunzbourg. – En 2002, vous avez publié Le Monde comme si chez Actes Sud, un livre qui a connu de nombreux tirages et vient d’être réédité mais a fait de vous l’objet d’une espèce de fatwa en Bretagne : invectives, diffamation, menaces de mort et, tout dernièrement, menaces d’enfarinage quand, par exception, vous apparaissez… Les militants bretons se battent contre l’État français au nom de la démocratie mais ont décrété que vous aviez interdiction d’intervenir sur le sol breton quel que soit le sujet de cette intervention. Et ça marche ?
Françoise Morvan. – Ça marche très bien. Il y a eu au début des organisations laïques, des syndicalistes, des partis qui localement ont essayé d’ouvrir le débat qu’appelait Le Monde comme si mais ces militants ont, à trois exceptions près, réussi à faire capoter l’invitation. Et lorsque, non sans héroïsme, les organisateurs ont maintenu le débat, ç’a été avec service d’ordre, gardes du corps, surveillance policière, car de CRS et, même si le débat se passait très bien (ce qui a chaque fois été le cas) déchaînement de la presse régionale – contre moi, bien sûr, pas contre les assaillants.
Vu que la soumission des médias aux nationalistes est l’un des points que dénonce ce livre, je prends cet exercice de la censure comme une démonstration à l’appui : en 2002, je tentais d’alerter la gauche sur la dérive identitaire induite en Bretagne par un puissant lobby patronal, l’Institut de Locarn, créé en 1991. L’Institut de Locarn a créé l’association Produit en Bretagne, véritable pieuvre rassemblant des industriels, des patrons de l’agroalimentaire et de la grande distribution, des éditeurs et, bien sûr, la presse régionale… le tout fédéré autour d’un projet politique alors tenu dans l’ombre, à savoir faire de la Bretagne un « tigre celtique » dans l’Europe des régions, ou plutôt une Europe des nations pour le moment encore sans états mais appelées à s’émanciper de la tutelle des États-nations – la France en tête, coupable d’un égalitarisme nuisible au business et d’un lourd héritage, celui de l’odieuse Révolution française. Les médias, étant membres de Produit en Bretagne, ne pouvaient d’ores et déjà qu’interdire tout discours critique.
Le silence des médias s’est doublé, bien sûr, d’un déchaînement dans les médias nationalistes, déchaînement qui dure encore. Ce qui est impressionnant est que depuis vingt ans la chape de plomb n’a fait que s’alourdir et que le projet de l’Institut de Locarn est, somme toute, devenu celui des élus, la surenchère identitaire battant son plein, comme l’ont montré les dernières élections régionales.
H. d. G. – Vous êtes devenue du jour au lendemain un auteur interdit en Bretagne mais, en certaines occasions, vous avez pu informer sur ce qui se passait et jouer un rôle de lanceuse d’alerte – par exemple, lors de la « Breizh Touch », lors de la « révolte des Bonnets rouges »…
F. M. – Oui, en ces deux occasions j’ai pu faire une petite brèche dans la chape de propagande qui connaissait alors occasions une phase paroxystique. En 2007, Jean-Yves Le Drian, président (alors socialiste, de nom, du moins) du conseil régional de Bretagne, a organisé à Paris une grande manifestation politico-économico-identitaire baptisée « Breizh touch ».
C’est un événement que l’on pourrait juger simplement ridicule mais il était le prolongement d’un épisode décisif : en 2006, Le Drian avait choisi – chose impensable au moment où j’écrivais Le Monde comme si – d’aller présenter son programme à l’Institut de Locarn : la « Breizh touch » était une opération de propagande consacrant l’allégeance de la « gauche » bretonne au lobby capitaliste, avec recyclage du kit nationaliste (hymne, drapeau, bagad, cyber-festnoz) comme expression officielle de « la Bretagne », une entité dont il fallait exhiber l’identité promue pour « faire nation ». À la demande d’amis du GRIB (le Groupe Information Bretagne, qui s’est constitué pour protester contre la dérive identitaire en Bretagne), j’ai publié une tribune ironique dans Libération (qui a ajouté un titre assez bête, « Breizh touche au grisbi », et a intégré les notes à l’article, ce qui en a changé le sens). À la suite de cette tribune, j’ai été l’objet d’un stupéfiant déluge d’invectives… et Libé a publié un article de Le Drian à la gloire de la « Breizh touch » – c’est ce qui s’appelle avoir une ligne politique… Nous nous sommes livrés (sous le titre « La Breizh touch ») à une étude des discours produits à cette occasion.
C’était une illustration fabuleuse du Monde comme si mais aussi la preuve que, si j’avais voulu alerter la gauche sur les dangers de l’alliance entre le lobby patronal et les nationalistes, tout espoir était vain : dorénavant, la gauche était non seulement la complice mais l’instigatrice de la mise au pas de la Bretagne sous label identitaire. La Bretagne a d’ailleurs été labellisée peu après sur la même base. Et avec l’entrée de Loïc Hénaff (président de Produit en Bretagne) au conseil régional sur la liste « socialiste », on peut dire que la messe est dite.
H. d. G. – La situation s’est encore aggravée avec la « révolte des Bonnets rouges »…
F. M. – En 2013, le lobby de Locarn est passé à la vitesse supérieure : il s’agissait d’éprouver sa force en faisant plier l’État. La lutte contre l’écotaxe a été le prétexte de ce bras de fer… Changée en pseudo-révolte identitaire des Bretons contre la France grâce à l’introduction d’un bonnet rouge vendu par Armor-Lux, l’une des entreprises militantes de Produit en Bretagne, la « révolte des Bonnets rouges » a coûté, d’après la Cour des comptes, onze milliards d’euros pour rien – mais ce gaspillage phénoménal a été tout profit pour le lobby de Locarn et le lobby autonomiste qui se sont alors alliés ouvertement.
À cette occasion, j’ai pu montrer comment cette sinistre manipulation avait été organisée (j’ai publié un article dans Médiapart et dans Le Monde une tribune qui a amené certains syndicalistes à comprendre enfin dans quel piège ils étaient tombés – et le GRIB, une fois de plus, a donné un dossier à ce sujet sous le titre « Bonnets rouges et chapeaux ronds »).
Surtout, pour la première fois, une série d’émissions de Daniel Mermet a vraiment permis d’alerter sur ce qui se passait en Bretagne : cette fois, j’ai été relayée par une remarquable enquête de Charlotte Perry à l’Institut de Locarn (suivie d’une enquête sur la réécriture de l’histoire de la Résistance à partir de mon essai Miliciens contre maquisards qui est la suite du Monde comme si). Mais, bien sûr, chaque fois que j’ai eu l’occasion d’alerter, c’était hors de Bretagne, donc dans les médias « jacobins », « antibretons », « parisiens » récusés par les « vrais Bretons » (puisque les nationalistes s’arrogent le droit de parler au nom de la population entière).
H. d. G. – Et depuis ?…
F. M. – Depuis tout a continué de s’aggraver. Ni Libération ni Médiapart ne publieraient désormais de tels articles : Edwy Plenel a publié une préface à une brochure pompeusement intitulée Manifeste pour une France de la diversité rédigée par Jean-Michel Le Boulanger, un autonomiste promu vice-président du conseil régional à la Culture et qui a été l’un des principaux vecteurs de l’aggravation de la dérive identitaire appuyant le projet de Locarn (dont il est allé célébrer les vingt ans avec dévotion). Le but est bien l’éclatement de l’État, balkanisé sur base ethnique pour le plus grand profit du patronat local comme des multinationales.
Aussi incroyable que cela puisse paraître vu la médiocrité de ses productions, Le Boulanger a été choisi en 2018 par le président de la République pour rédiger un rapport destiné à ouvrir, au nom de la « différenciation », sur une réforme constitutionnelle. Macron n’a-t-il pas déclaré le 21 juin 2018 à Quimper qu’il entendait faire de la Bretagne un « laboratoire » ? C’est ce qui se passe. Nous sommes les cobayes d’une expérimentation qui a précisément lieu sur la base du projet que je dénonçais dans Le Monde comme si.
H. d. G. – On conçoit qu’on ait tout fait pour vous faire taire – mais comment expliquer que, vingt ans après, ce livre reste si explosif et surtout si seul à dénoncer un problème qui devrait concerner tous les Bretons, et, au-delà de la Bretagne, tous les citoyens qui, en Europe, subissent cette mainmise des nationalistes, comme on le voit en Corse, en Catalogne, en Écosse et ailleurs ?
F. M. – Vous avez raison de rapprocher le cas de la Bretagne de celui d’autres régions. Dans ce cas précis, la particularité est la présence d’un groupe patronal organisé, en relation avec des réseaux affairistes et les réseaux ethnistes européens, utilisant l’identitaire comme outil de promotion. Je dérange pour trois raisons principales : premièrement, je montre que tout ce qui touche à la culture bretonne est instrumentalisé par un lobby qui fédère l’agroalimentaire, la grande distribution et les élus autour d’une grande croisade identitaire destinée à camoufler sous un habillage aimable la destruction des paysages, l’artificialisation des sols, le remplacement de la paysannerie par un prolétariat corvéable à merci, la privatisation et l’anéantissement programmé de toutes les zones de résistance ; deuxièmement, je montre que la néo-culture bretonne ainsi promue n’est qu’une invention mise au point depuis le XIXe siècle par des nobliaux légitimistes et des cercles cléricaux, puis, après la première guerre mondiale, par des petits bourgeois maurrassiens vite acquis au fascisme, et pour lesquels l’Occupation a été une aubaine ; ensuite, je m’interroge sur la permanence d’une idéologie raciste qui, au nom de la celtitude, a permis aux pires collaborateurs des nazis de se recycler après-guerre et d’engendrer des successeurs tout prêts à militer sous habillage de gauche.
Le refus de penser cette histoire s’explique par l’impossibilité de mettre en cause le noyau dur de cette idéologie, à savoir ce fantasme raciste qui fait du Breton un Celte aux gènes appelant tout un fatras de caractéristiques constituant une identité aussi pittoresque que le sourire du noir Banania mais aussi dangereuse, car au nom de cette identité fantasmée des militants nationalistes se sont engagés sous uniforme de Waffen SS pour combattre la France.
H. d. G. – Quand vous le rappelez, on vous accuse de voir des nazis partout…
F. M. – Des nazis que personne ne doit voir… Il est interdit de mettre en cause les grands hommes du mouvement breton, les Roparz Hemon, Yann Fouéré, Youenn Drezen, Xavier de Langlais et tutti quanti, qui, depuis les années 90, donnent leurs noms à des lieux publics en Bretagne à l’instigation des institutions mises en place par l’État, comme l’Institut culturel de Bretagne.
Je cite leurs productions et j’étudie leur itinéraire dans Le Monde comme si : or, je suis la seule à avoir traduit leurs textes antisémites ; aucun professeur de breton, aucun historien jamais ne l’avait fait ; aucun surtout n’avait essayé de comprendre ce qui avait pu amener des petits bourgeois francophones comme Roparz Hemon ou Yann Fouéré à devenir des agents de la Gestapo en vue de défendre le breton – pas le breton parlé par le peuple, mais la novlangue fabriquée dans leurs cénacles et qui, à présent, est le breton officiel… Depuis la disparition du professeur Jean Le Dû, qui osera protester contre ce détournement ?
Interdit de mentionner l’antisémitisme de ces grands hommes : traduire leurs textes, c’est être atteint d’une pathologie mentale, « l’antiyoudomicrologophilie » et c’est le président du Conseil culturel de Bretagne en personne qui nie l’antisémitisme de Youenn Drezen (alors même que Le Monde comme si donne des traductions qui faisaient suite à un dossier remis à l’Institut culturel en 2001). Interdit de rappeler que le drapeau noir et blanc qui flotte partout désormais a été inventé par Morvan Marchal, un druide antisémite fondateur du groupe Breiz Atao qui allait incarner la collaboration des séparatistes bretons. La Bretagne tout entière est embarquée sous les couleurs lugubres de ce symbole antirépublicain… Interdit de s’indigner que le ridicule « Bro goz » plagié par un autre druide antisémite soit imposé comme hymne officiel de la Bretagne par le conseil régional.
Comment s’est effectué ce tour de passe-passe, à savoir la transformation du kit mis au point par un groupuscule séparatiste ultraréactionnaire honni de la population bretonne en label imposé par une propagande officielle ? Telle est la question que pose Le Monde comme si – question, bien sûr, interdite entre toutes.
H. d. G. – La censure résulte de cet interdit…
F. M. – Oui, il faut laisser accroire que de bons patrons fiers d’être bretons rendent au peuple la douce fierté d’être soi et de décider entre soi ce qui est bon pour soi, sous les bannières immémoriales de l’Armorique délivrée de l’oppression française ; il faut laisser accroire que, de tout temps, le Celte parlant par la voix du peuple a produit une culture mirifique, passant des druides aux saints venus évangéliser la pieuse Bretagne ; il faut laisser accroire qu’une petite minorité de militants bretons a collaboré, sans qu’on puisse savoir pourquoi et que le mouvement breton tout entier a été persécuté à la Libération par la France jacobine acharnée à détruire la culture bretonne…
Si je rappelle les faits, je porte atteinte à la foi, au désir de croire, c’est-à-dire à ce que j’ai appelé le « monde comme si » : comme les enfants qui écoutent des contes, tout le monde sait que c’est faux, mais on fait comme si.
H. d. G. – La dernière partie de votre livre sur le Breizh business, la FNSEA et l’agriculture terriblement polluante aurait dû vous valoir le soutien des mouvements écologistes. Qu’en a-t-il été ?
F. M. – Les Verts sont, en Bretagne, alliés avec les autonomistes de l’Union Démocratique Bretonne (UDB) qui font partie de l’Alliance libre européenne (ALE) fédérant autonomistes et séparatistes dans toute l’Europe. En 2013, ils ont signé « L’appel de Pontivy », ouvertement autonomiste, qui allait rejoindre « l’appel du 18 juin » du lobby de Locarn à l’origine de la « révolte des Bonnets rouges » : là est le paradoxe, écologistes et autonomistes rejoignent le lobby ultralibéral dans le même culte de l’ethnorégionalisme et le même combat contre l’État.
Lorsque j’ai écrit Le Monde comme si, je pensais que j’allais avoir contre moi les nationalistes d’extrême droite, et ils ont assurément été de plus en plus virulents au fur et à mesure que s’accentuait la droitisation du mouvement breton, mais les pires ont été les militants de l’UDB qui se disent de gauche (mais sont les premiers à défendre Roparz Hemon et autres collaborateurs des nazis). Toute une frange dite « de gauche » navigue d’Europe-Écologie-les Verts à la FDSEA sur fond (immuable, lui) de revendication autonomiste : le rôle du maire de Carhaix, à présent conseiller régional, Christian Troadec, serait à étudier dans cette perspective ; il est l’expression même de la déréliction actuelle.
Cela étant, ce qui est caractéristique en Bretagne est que tous les partis politiques sont susceptibles de faire alliance avec un parti nationaliste, si microscopique soit-il (ainsi le NPA avec les indépendantistes de Breizhistance ; les socialistes avec l’UDB ; les partis de droite avec le Parti breton…). Il se crée ainsi une sorte de mithridatisation : le Breton engloutit jour après jour sa dose de propagande ; il ne vote pas pour ces partis (qui font des scores dérisoires) mais subit leur pouvoir bon gré mal gré. Je n’ai aucun soutien à attendre des élus et je n’ai jamais rien attendu d’eux. Le Monde comme si est un livre éminemment politique parce qu’il est apolitique : les problèmes sont posés à partir du point de vue d’un écrivain qui n’accepte pas le détournement de la culture – pas seulement de la culture bretonne mais de la culture en général. (il ne faut pas oublier que j’ai commencé à me pencher sur le problème du nationalisme parce que j’avais voulu comprendre comment le folklore était détourné, et que je me suis trouvée face à un directeur de thèse qui m’imposait de récrire les carnets de collecte d’un folkloriste…). Or, ce qui est en cours est la délégation de la Culture à la Bretagne, autrement dit la soumission de la culture à l’identitaire : tout est progressivement régionalisé, réduit à une espèce de moins-disant provincialiste à prétentions, normalisé, stérilisé et porté par une enflure et une outrecuidance appuyée sur le triomphe de l’argent.
Voyez un peu le prix Breizh décerné sous l’égide de Bolloré, le prix Produit en Bretagne… Quel auteur, quel musicien (à part Jean-Michel Veillon en 2001) a refusé ces prix ? Quel universitaire a protesté contre la réécriture de l’histoire à présent officialisée ? J’ai voulu dégonfler cette baudruche. Mais tant d’intérêts sont en jeu qui appellent sans fin à la regonfler et la regonfler encore… Ce qui ne m’a, bien sûr, pas été pardonné est que je l’ai fait avec humour parce que, quand même, cette baudruche n’est qu’une baudruche, et que je l’ai fait en dénonçant le machisme d’un mouvement breton qui se dit ouvert, libéral, tolérant et qui a hérité de Breiz Atao les invariants de son idéologie. C’est en quoi mon expérience est intéressante et c’est pourquoi j’ai voulu partager cette connaissance acquise au prix fort.